
L’art s’est commandé de toute période autour de la conviction implicite que cette façon d’expression libère les bouleversements. Des réactions brusques aux phénomènes suggestifs sur le support artistique, l’inconscient. En ce cas, en lien avec la conscience, pétrit, pendant une durée qui lui est convenable, une forme-pensée. Le psychodrame qui s’amuse au bout des mains du musicien, au bout des doigts du sculpteur, au bout du pinceau du peintre ou au bout du crayon du dessinateur, entre autres, accepte le transfert. L’artiste s’accorde à qui veut proprement l’accueillir sans qu’aucun enjeu limite dorénavant ce dialogue inventif.
Le jardin japonais, qui prend sa vraie origine en Chine, n’est pas facilement un jardin d’agrément mais également un vrai espace de contemplation conçu comme le tableau. Les Japonais ont l’art d’employer la plus petite position dans le but de créer un jardin : bonsaïs sur un rebord de fenêtre, jardins minimalistes représentant la scène de montagne. Il s’agit métaphoriquement d’étapes qu’il convient de passer les unes après les autres afin de parvenir à un état de sérénité. De la sorte, le visiteur escalade un mont, après enjambe une rivière, traverse un lac en raison d’une pierre plate. Le peintre Claude Monet s’est par ailleurs vigoureusement inspiré des jardins japonais, même s’il n’a pas fait le voyage, dans le but d’élaborer son jardin d’eau à Giverny et ce, en raison de sa collection d’estampes.
La forme de musique accompagnée et chantée d’outils acoustiques, plus spécifiquement la guitare mais également l’accordéon ou le banjo, est apparue dans les années soixante en même temps que le roll and rock. Les paroles sont toujours d’inspiration à la fois contestataire et poétique.
Le jazz-rock, quelquefois appelé également jazz-fusion, rassemble, dans les années soixante-dix, des créateurs musicaux dont le but est de marier la musique de jazz traditionnel avec la musique rock et funk. Cette marche est initié par le trompettiste Miles Davis.